mardi 26 juin 2007

A L'AUBE DU SOMMEIL



Quand la pensée s'embrume et dérive à l'envi,
Quand le corps se ravise et oublie ses repères,
Quand le coeur chavire et que le temps est ravi ,
L'âme délibérée s'abandonne au mystère.

Sommeil givré aux cils, comme des gouttes d'or,
Les rêves scintillants réclament la Magie.
La frontière est ténue, un peu plus et l'on dort,
Et l'âme vascille telle mille bougies.

Aux portes du sommeil, les ombres de velours,
Les souffles de la nuit seraient murmures d'ambre...
Les fées pourraient danser au chevet des Amours,
Et les faunes jouer des musiques de chambre.

A l'orée du sommeil, monde conditionnel,
Drapé de songes gris, alors tout est possible.
Le rêveur vous attend, Peuple des Eternels,
Laissez-le se bercer au lit des Invisibles.

3 commentaires:

Unknown a dit…

C'est tout un monde qui prend vie au fur et à mesure que l'on avance dans le poème, comme lorsqu'on se laisse envahir peu à peu par le sommeil et que l'on glisse doucement du réel à un autre monde.

Unknown a dit…

Tu offres un monde de douceur, où je prends plaisir à me lisser bercer.
Je pense à un truc fou, ça doit être trés comment dire "neuronal" de discuter avec toi ! Enfin bref!
J'aime bien ce texte.
Merci !

faffwah a dit…

Très joli poème. Tu as vraiment une jolie plume.
Bonne continuation.