lundi 18 juin 2007



LA NAISSANCE D'UNE FEE



Choisir un lit douillet, des feuillages d'automne,
Un petit coin discret, dans un joli pot jaune.
Attendre un clair de lune et cueillir la rosée
Qui en perles nacrées s'est métamorphosée.
Les toiles d'araignée, parures éphémères,
En luisent au matin dans les primes lumières.

Planter soigneusement une graine de fée
Et recouvrir de neige, oui, ce sera parfait!
Poser le pot à fée à l'abri d'une ombrelle
Car le soleil pourrait gêner la demoiselle.
Dans son cocon fragile, elle aspire à vous plaire.
Reprenons s'il-vous-plaît, il y a fort à faire!

Une fée n'aime pas qu'on l'épie, qu'on l'observe.
Résistez à l'envie, restez sur la réserve,
Votre fée se fait belle et attend le printemps
Pour que ses ailes d'or papillonnent aux vents.
Pensez à lui tisser une robe légère
De rayons de soleil, de ruisseaux et de terre.

Le jour où vous verrez le bouton tout gonflé
d'une fleur inconnue aux mille et un reflets,
Regardez de plus près, la fée va s'éveiller.
D'abord les pétales vont vivement briller
Puis s'écarter un peu, la voilà qui paraît!
Révérence timide, vous voilà dans ses rêts!

Elle défroissera ses jupons colorés,
Puis ses ailes de feu, ses voiles de forêt.
Pensez à lui trouver un nom d'enchantement,
Quelque chose de frais qui rime avec charmant.
Si vous la cajolez, (les fées sont cabotines)
Vos rêves porteront son empreinte mutine.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Mangifique ! Les mots ondulent au gré du rythme. Du coup, je crois aux fées. Bon, ok, j'y croyais déjà...